Près de 100 rencontres à Nantes
Entièrement gratuit, Atlantide a rythmé la vie culturelle de Nantes pendant quatre jours. Librairies indépendantes, médiathèques, maisons de quartier, hôpital, prison, Maison de l’Afrique, Château des ducs de Bretagne, Libre Usine, et bien sûr le Lieu Unique ont accueilli près de 100 rencontres.
À côté des succès attendus comme ceux de Yannick Haenel, Lola Lafon ou Dany Laferrière, des autrices et auteurs moins médiatisé·e·s ont grandement séduit. Nous retiendrons Nadia Chonville (Martinique), Priya Hein (île-Maurice), Carole Labarre (Canada), Touhfat Mouhtare (Comores) et Eduardo Sangarcía (Mexique) qui ont été plébiscité·e·s par le public.
© Nina Lechartier
56 auteur·rices et 23 nationalités représentées
Faire résonner les mots
Les conversations autour de la place des femmes dans nos sociétés, les conflits du monde et la guerre en Ukraine, la violence des traumatismes du passé colonial et la prégnance des tabous familiaux ont particulièrement frappé les esprits. Au-delà des échanges passionnants, elles ont suscité de vives émotions.
Dans la tradition d’Atlantide, Emmanuelle Bayamack-Tam nous a offert une leçon inaugurale livrant sa vision de sa pratique d’écriture : « Je tisse mon texte à celui des autres, lui insuffle une vie qu’il n’aurait pas sans eux. ». Anne Simon nous a également invité dans son atelier de création.
Atlantide a su faire résonner les mots grâce à plusieurs lectures. Des lectures dessinées se sont déroulées à la Libre Usine. Des textes censurés ont été lus dans leur langue originale lors de la soirée contre la censure au bar du Lieu Unique. Une mise en voix d’extraits du roman Les Enfants endormis d’Anthony Passeron par Romane Bohringer a clôturé le festival.
© Michael Meniane
Atlantide 2023 en chiffres
• 12 745 festivalier·ère·s dont 9 735 pour les rencontres, conversations et lectures
• 56 auteur·e·s
• 23 nationalités
• 88 rencontres
• 22 lieux d’accueil
• 136 séances de dédicaces
• 38 235 coups de foudre littéraires