Asya Djoulaït enseigne la littérature en région parisienne. C’est à vingt-quatre ans qu’elle écrit Noire précieuse, son premier roman qui présente, sous une forme nerveuse et épidermique, la dissimulation autant que l’affirmation d’une identité et d’un parler noirs dans les rues de Paris. La langue exulte lorsque le nouchi rencontre le « français des Blancs ». Noire précieuse est l’histoire d’une mère qui tente de sauver sa peau en écorchant sa chair, l’histoire des modes de communication qui circulent dans les rues d’Abidjan, de Paris, entre Château d’Eau et le boulevard Saint-Germain.
© F. Mantovani